Campagnes et rocailles PDF Imprimer
La vie autrefois

 

De la propriété "Les Noisetiers", il ne reste que la grande bâtisse connue sous le nom de "gendarmerie". Elle dégringolait jusqu'au bas du bd A. Autran où se trouvait son portail d'entrée (au niveau du Petit Casino). Puis le terrain a été loti… En 1942, la maison a été réquisitionnée par l'armée allemande, et en 1945 abrita la Gendarmerie nationale.

 

 

De l'autre côté du boulevard, la Présidente, campagne des blanchisseuses, laissa place à une quantité de petites maisons laides ou prétentieuses selon G. H. Gimmig, puis à des immeubles.

Dans la rue Ste Eugénie, on se souvient de l'entrée des fiacres et des magnolias du "château" Labara.

Dans les 4 contours, deux "châteaux" : celui des Grafeuille au 88 et un autre au 69.

Les deux villas que l'on voit sur cette carte postale ont disparu lors de l'élargissement de la Corniche et la démolition de la Réserve.

La villa dite "Paquet" fut bâtie vers 1889 sur une avancée de rocher que Casimir Pey avait acheté aux Ponts et Chaussées en 1886. Elle appartint par la suite à Nicolas Paquet, armateur. Les riverains se souviennent des marins en faction devant l'entrée et surtout d'une passerelle qui reliait la maison à une tourelle érigée sur un îlot proche. Le dernier acquéreur fut la Banque Française d'Afrique.


Note : Autre Pey, Jean Baptiste Louis Michel qui possédait du terrain en haut de la traverse Pey et Barthèlemy qui a cédé des terres pour ouvrir la rue Perrinet-Pey.

 

 

 

La villa au 1° plan est intéressante pour son style. Elle a été démolie, mais on trouve encore sur la colline de la Garde, des bâtisses présentant une architecture voisine. De forme cubique, ceintes d'un bandeau en ardoises grises, elles ont été vraisemblablement voulues lourdes et austères par des propriétaires aisés, ne désirant pas s'intégrer au gai désordre des cabanons voisins accrochés au flan de la colline.

 

LA VILLA VALMER

Dominant la promenade de la Corniche, ce "château" fut conçu en 1865 par l'architecte Henri Condamin, pour Charles Gounelle (directeur d'une huilerie). En 1867, Mgr Place, évêque de Marseille, bénit le grand bâtiment et consacra la chapelle attenante. Une des filles de Ch. Gounelle, la comtesse de Villechaise en hérita, ultérieurement.

 



En 1940, la villa fut réquisitionnée par la Kriegsmarine, puis elle abrita l'école de la Marine Marchande, de 1945 à 1965.


Depuis 1975, les services de l'Urbanisme de la ville occupent les lieux : si les chambres et la chapelle sont devenues des locaux administratifs, le grand escalier et les pièces de réception conservent leur style pompéien et le parc, bien entretenu, est une agréable promenade avec une vue magnifique sur la rade et les îles.