Les écoles : historique PDF Imprimer
Les écoles

 

Ecole congréganiste privée de filles à Endoume

Les religieuses du St Nom de Jésus et Marie tiennent une école libre catholique de filles extra-muros à Endoume (sans autre précision d'adresse) en 1853-54. Elles reçoivent 48 élèves pensionnaires (40 payantes, 8 gratuites) avec l'aide d'une sous-maîtresse.


Jean Baptiste de la Salle crée les Frères des Ecoles Chrétiennes en 1680. Dans leurs écoles les Frères substituent le français au latin pour l'apprentissage de la lecture, résolvent le problème de la diversité des livres (religieux) par l'usage de tableaux muraux et remplacent la méthode individuelle (où chaque élève vient apprendre à lire à côté du maître le livre ou le manuscrit qu'il a apporté tandis que ses camarades sont livrés à eux-mêmes), par  la méthode simultanée.


Seuls les noms des différentes sœurs trouvés sur des listes d'enseignantes ou dans l'indicateur marseillais nous permettent de suivre l'existence de cette école : en 1865, Claire Billot ; en 1888 et 1890, Amélie Serrière, (sœur Ste Perpétue du St Nom de Jésus et de Marie), supérieure et directrice du pensionnat, 316 rue d'Endoume ainsi que Joséphine Parenté (sœur Marie Marguerite), Thérèse Millaret et Augustine Nauges.

 

 

En 1906, l'immeuble numéroté 364 n'est plus occupé par la congrégation religieuse (école privée à une seule classe) ; en 1907 Mlle Marie Franceschetti y transfère le pensionnat de filles (primaire privé) qu'elle dirigeait précédemment 348 rue d'Endoume.


En 2000, le 364 occupé par plusieurs logements, a conservé trace d'une ouverture en arc sur sa façade (emplacement d'un ancien vitrail de chapelle ?) et une porte d'entrée, vestiges de l'ancienne vocation religieuse de cet édifice.

 

Petites écoles privées

Les lois promulguées au début du XX° siècle :
-1902, fermeture des écoles congréganistes en situation irrégulière
-1904, interdiction des congrégations enseignantes
-1905, séparation de l'Eglise et de l'Etat
entraînent l'ouverture de nombreuses petites écoles privées sur toute la colline, certaines éphémères, d'autres perdurant de nombreuses années.

    1903-1904 : Vallon de l'Oriol 9 et vallon de l'Oriol villa La Chaumière (où Mme Alessandrini accueille 24 élèves).
    1903 : création rue de l'Etoile 22 par Conte Prat de Bastide Marie Martine , veuve Adhémar, demeurant 10 rue du Plateau.
    Avenue Jh Etienne, 3 : en 1913, Mme Pons ouvre 1 classe de filles et 1 enfantine ; en 1918 lui succède Mme Luciani.
    Rue Aicard 14, institution Ste Thérèse de Lisieux créée et dirigée de 1929 à 1972 par Marguerite Ventujol (adjointe à l'école privée, rue Dragon en 1923-24, à l'école Bergasse, bd Tellène de 1924 à 1927, à l'école de la place St Victor de 1927 à 1929).
    Rue Chateaubriand 49, Mme Francony Dominique ouvre en 1927 une école enfantine (1 salle au RdCh. et 1 cour). Au 280 rue d'Endoume en 1907, puis transfert au 211, Mme Franconi qui ouvre ensuite une école (maternelle) au 26 rue Clothilde en 1936.

 

   
Occupations manuelles des petites filles : laçage, piquage, tricotin.

 

Entre Endoume et Corniche, d'autres écoles composées d'une classe de filles et une enfantine : Antoinette Disdier épouse Pons, rue d'Endoume 280 (1903) ; Anne Ragousin, rue de la Douane, villa les Chênes (1908) ; Mme Ceccaldi, ch de la Batterie, 1909 ; 140 Corniche (1909) ; Mlle Rabillé, villa Lion, impasse Assani à Malmousque et une autre, villa la Tosca (1923) ; près de l'Eglise d'Endoume, Mlle Périchou de Kerversan et Mlle Stazio, 6 rue des Pêcheurs (1931) ; Mme Mondesini, rue Boudouresque 21 en 1931, puis au 13 en 1936.