Les écoles : organisation matérielle et pédagogique PDF Imprimer
Les écoles

 

Les coopératives scolaires

Elles existent depuis plusieurs années lorsque les instructions officielles de 1923 les consacrent dans le chapitre Morale, comme "self government".

L'usage fait vite perdre de vue le fondement même de cette petite république : initier les enfants à la vie civique et à la vie sociale en les responsabilisant et en leur laissant prendre des initiatives. Si bien qu'une circulaire ministérielle de 1948 met les maîtres en garde contre une déviation de ce mouvement vers des buts plus matériels qu'éducatifs.

La méthode Freinet (imaginée par Célestin et Elise Freinet en 1920), basée sur une véritable coopération des élèves, des enseignantes et des parents, est pratiquée à La Gavelière de 1970 à 1992 (journal scolaire, classes décloisonnées, information des parents).

 

 

 

Une exposition annuelle d'Art Enfantin attire de nombreux visiteurs et comprend une partie consacrée aux autres activités de l'école maternelle dont les buts sont clairement exposés aux familles : exercices préparatoires à l'apprentissage de la lecture, sensoriels et moteurs, calcul vivant, graphismes, organisation des classes…..
 

Les cantines scolaires

Elles se généralisent lorsque l'enseignement devient obligatoire et gratuit en 1881-82, pour tous les enfants de 6 à 13 ans (dans tout Marseille leur nombre passe de 8 à 46, mais les documents trouvés ne renseignent pas sur celles de notre quartier).

En 1933, l'inspectrice des écoles maternelles marseillaises enregistre quelques améliorations au sujet des cantines, suite aux observations faites aux cantinières par les directrices : menus plus abondants, mieux choisis, dessert ajouté ."par ces temps de chômage, l'enfant n'est pas toujours bien nourri à la maison, mais s'il trouve à l'école une nourriture bonne et copieuse, il aura au moins fait un repas substantiel dans la journée."

La même année, le bureau fédéral des Associations de Mères de famille demande à Mr l'Inspecteur d'Académie de vouloir bien éviter l'envahissement par l'Ecole Primaire des réfectoires et des classes maternelles. L'I.A. répond qu'il se voit dans l'obligation d'accorder quelques autorisations temporaires…Lors de l'ouvertures du Cours Complémentaire Vallon des Auffes, en 1937, et en attendant la construction de l'école Châteaubriand, l'école de filles Marius Thomas, surchargée, utilise la cantine de La Gavelière comme salle de classe.

 

 

Le C.I.Q.Bompard doit intervenir auprès des services municipaux pour remettre de l'ordre dans des décisions illogiques.(lettre ci-dessus)

 

 

En décembre 1945, un état statistique nous apprend que la cantine de La Gavelière accueille des enfants d'une école voisine (l'école primaire) et que les repas complets sont gratuits pour 55 élèves (une classe a été fermée pendant la guerre, il ne reste que 75 enfants).