Paroisses et patronages |
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LES COMMUNIANTS À ENDOUME Le 11 mai 1912, 60 communiants traversent Endoume devant une population émue. La photo paraît dans "Le Petit Marseillais". Lors de la Confirmation, la même année, Mgr Fabre constate "Vraiment Endoume se civilise".
Les communiants dans la rue d'Endoume (photo famille Vincenti) A la mode du costume marin succède dans les années cinquante celle du petit costume avec brassard blanc (symbole d'innocence) et la croix; les communiants tiennent aussi un long cierge garni de lys. L'aube, vêtement de baptême des premiers chrétiens, généralisé dans toutes les liturgies, devient le vêtement des communiants, filles et garçons, à partir des années soixante.
LES PATRONAGES DE FILLES
Les Croisées à St Eugène Après la guerre de 14, les jeunes ont besoin de plus d'autonomie, d'évasion. Dans les patronages on constate la désertion des jeunes adolescentes : libérées du carcan vestimentaire, entreprenant des études supérieures, elles aspirent à des activités au-delà des murs clos des patronages. Les mères et les éducatrices comprennent cette évolution mal vue par les prêtres. Le diocèse reste fédérateur des mouvements au sein des patronages (Bérets Roses, Croisées, Ames Vaillantes) mais accepte mal le mouvement scout féminin (le guidisme), créé à Marseille en 1925-26, hors des structures des églises.
Précédant les Ames Vaillantes, les Bérets Roses (ici à Lourdes) font partie de l'Union Diocésaine des Patronages de jeunes filles.
Les Ames Vaillantes d'Endoume en colonie de vacances à Lourdes avec sœur Marcelle.
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