Les services publics PDF Imprimer

Sécurité publique

En 1855, Girard est garde champêtre au quartier rural d'Endoume (13° circonscription) ; en 1885,ce travail est effectué par Bienvenu Boyer.

Le commissaire de police De Maximy est signalé en 1855 et 1885 (sans précision d'adresse), mais en 1865, l'indicateur marseillais indique que le commissariat d'Endoume est 34 rue Sainte. En 1891, le commissariat de police du 21° arr. est au 237 rue d'Endoume. Les habitants se souviennent du poste de police rue Charras (avec une geôle grillagée en sous-sol), puis ensuite au 34 bd Bompard (jusqu'à la fin des années.50.)

Une grande cape en drap bleu marine avec capuchon, donne aux agents cette silhouette si particulière qu'on les surnomme "les hirondelles".

 


Sur un acte de vente de la Gambie est citée une maison dite "ancienne gendarmerie".

 

En haut de cette bâtisse se détache une proue de navire qui confirme l'utilisation de ce bâtiment par la gendarmerie maritime.

 

En 1865 la gendarmerie maritime est au 45 rue d'Endoume.

La brigade de gendarmerie, créée en 1875, par décision du ministre de la guerre, siège au 217/219 rue d'Endoume jusqu'en 1945 où elle est transférée 25 bd A Autran. En 1885, le brigadier se nomme Gabriel, en 1891, c'est B Prat. Le maréchal des logis chef de la gendarmerie à pied d'Endoume est Grégoire.

 

Transports en communs

Un omnibus arrive à St Victor en 1850, puis à Endoume en 1854. Au niveau du 142 rue d'Endoume on change les chevaux et on double l'attelage : la rude pente de la "montagne" (66%) demande la traction de 4 bêtes. Un problème semblable se pose au tramway à cheval, ligne n°3, qui emprunte le haut du cours P. Puget pour rejoindre la Corniche ; il est résolu différemment : les voyageurs descendent du véhicule, gravissent la pente à pied et peuvent ensuite continuer leur voyage sans encombre.

En 1900, la traction électrique permet aux tramways 61 de relier la Joliette et le bd Bompard (rue Rigaud) tandis que le 63 circule entre Chapitre et Eglise d'Endoume. Des départs toutes les 20 minutes sont intercalés avec ceux des lignes 62, quai de la Fraternité-Bompard et 64, quai de la Fraternité-Endoume (Fraternité~quai des Belges).

 


En 1909, sur les motrices ouvertes, les wattmen sont dotés de peaux de biques.

 
Les lignes 61 et 63 sont à voie unique. A la "bifurcation" un réseau de voies entrecroisées permet aux trams de se croiser.
Le terminus "Bompard" se situe traverse Beaulieu jusqu'en 1924 à cause de l'étroitesse et de la déclivité de cette voie jusqu'à la tr. Pey.

Le 16 novembre, la population en liesse pousse la 1° motrice qui atteint le nouveau terminus dénommé "Rue du Soleil".

 


A St Victor, se fait la "relève" des employés, là même où se trouvait autrefois l'octroi : une baraque abrite les wattmen qui attendent de prendre leur service ; les usagers peuvent aussi y acheter des tickets.