1943-1946 |
La Guerre de 39-45 | |||
Page 10 sur 11 Les salaires sont bas et les prix élevés, mais le marché se libère peu à peu : le 1° novembre 1945, suppression des inscriptions pour la viande, le chocolat, le sucre, la confiture, les légumes secs, les matières grasses, les conserves de légumes, le fromage et les œufs ; la contrainte se poursuit pour certains poissons, le lait, le vin, les pommes de terre, les pâtes, le pain (toujours noir c'est un mélange de son, orge, soja et peu de farine) De nouvelles recettes remplacent celles proposées par le Service Social de la Croix-Rouge entre 1940 et 1942.
Les jeunes mariés de 1946 ont droit à 12 kg de vaisselle (avec bons) et les sinistrés 8 kg seulement ! Les pâtisseries proposent encore en 1948 des gâteaux à base de farine de manioc, d'épeautre et de pommes de terre liés avec du blanc d'œuf. Le Ministère du ravitaillement qui a fonctionné 10 ans, est supprimé le 31 décembre 1949.
Des rues du 7° arrondissement ont été rebaptisées en souvenir de ces enfants du quartier tombés pendant les combats de la libération, dont trois sur Bompard : La montée de l'Arlequin → chemin Yves Dollo La rue Roger → rue Raymond Marquier La rue Ste Eugénie → rue Michel Gachet
Les habitants du vallon se souviennent de Marcel Kolpanoff : repéré après avoir fait sauter avec les FTPF un train de marchandise, s'enfuit vers la rue de l'Ecole où il est abattu par la Gestapo (le chef de la police allemande occupait une villa juste en face la sienne). Au 15 de la travers Nicolas une plaque rappelle son souvenir. Sur une façade discrète, impasse Arnaud, une petite plaque en marbre noir ne précise pas si le réseau F 2 fonctionne encore lorsque les Allemands réquisitionnent les grandes propriétés de la rue Va à la Mer, de part et d'autre de cette impasse.
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