Chemins de chèvres… Pavés glissants… Histoire des rues PDF Imprimer
Les rues
 
 

L'ouverture de la Corniche va permettre la pénétration de la masse rocheuse par le côté mer.
 
Les noms des voies (chemins, traverses…) ont changé au fur et à mesure de l'urbanisation de la colline de la Garde.

En 1860, les chemins de chèvres prenaient le nom de leur destination:
    Chemin d'Endoume
    Chemin du Vallon de l'Oriol
    Chemin de l'Arlequin (nom d'une guinguette)
    Vague à la mar (en provençal : va à la mer)
    Rue de l'Ecole (première école de filles au V de l'Oriol)

Plus tard, parurent les noms des propriétaires qui donnaient du terrain pour ouvrir des voies : Aicard, A.Autran, Ardisson, Arnaud, Bec, Becazet, Berle, Berlingot, Bompard, Carle, Chanot, Clastrier, Fanelli, Fédéli, Flotte, Forest, Giay, Jh.Etienne, L.Charve, M.Thomas, Machard, Martin et Brignaudy, Maturo, Nicolais, Nouveau, Ollivary, Perrinet et Pey, Peyronnet, Rigaud, Veran.
Certains donateurs ne sont pas passés à la postérité et leurs rues s'appellent du Soleil ou de Lune, des Joyeux ou des Flots Bleus.
 

Sur cet acte de 1870, la rue du Soleil n'est encore que projetée et celle désignée comme "rue Paris", après des dénominations et élargissements successifs, deviendra le bd. Bompard.
 
 

 
La ligne droite du futur bd Bompard, la rue Ste Eugénie, la rue Aicard, la traverse Beaulieu, amorcent le réseau de voies qui relieront Corniche, Endoume et Vallon de l'Oriol.