Paroisses et patronages |
Février 2000 N° 6
photo de communiante, 1917
L'abbaye St Victor, construite au pied de la montagne, par Jean Cassien au V° siècle, sur les sépultures des premiers chrétiens martyrisés, devient au XI° siècle couvent de bénédictins. Sur le sommet de la montagne, domaine de St Victor, s'élève une vigie. En 1214, maître Pierre, ermite, est autorisé à y construire une maison avec jardin et chapelle. Devenue lieu de pèlerinages, la chapelle est fortifiée au XIV°s (ci-dessus), reconstruite au XV° , agrandie au XVI°, bien que l'accès en soit considéré comme difficile et dangereux. Au XVIII° siècle, lors de la sécularisation de l'abbaye, un prieuré y est établi. Enfin la basilique, symbole de notre ville, est inaugurée en 1864.
La nef de St Cassien
LA PAROISSE ST CASSIEN Le versant occidental de la colline de la Garde, hors des murs de la cité, est occupé au milieu du XIX° siècle par quelques rares cabanons et propriétés rurales. En 1848, le chemin de ceinture relie les plages du Prado au vallon de l'Oriol qui devient vite un petit village. Ses habitants demandent à l'évêque une église, car rejoindre l'abbaye de St Victor est une véritable excursion. La chapelle inaugurée le 14 juillet 1853 (sur un terrain cédé par MM Pascal et Liotard) enregistre cette première année un mariage et cinq sépultures (dont trois célébrées à St Victor). Erigée en succursale le 14 août 1854 par Mgr de Mazenod, la paroisse célèbre effectivement huit baptêmes, deux mariages, vingt-deux sépultures (conséquence de l'épidémie de choléra qui a sévi à Marseille cette année-là). Un prêtre est détaché de la paroisse St Victor pour assurer le service curial de l'église dédiée à St Jean Cassien (360-435) en mémoire du premier abbé du monastère. Le 16 août 1854, l'empereur Napoléon III signe au château de Biarritz, la reconnaissance légale de la succursale (acte ci-dessous). Le curé Honoré Convers confie l'agrandissement de l'église à Gonzagues Grinda. Cet architecte s'est beaucoup intéressé à l'église St Victor; il réemploie de façon libre et recherchée des éléments paléochrétiens ou médiévaux de l'abbaye dans l'adjonction des nefs et chapelles latérales de St Cassien. L'église achevée est consacrée le 3 mai 1882 par Mgr Robert. En comparant la photo page précédente avec l'acte de Communion (page 6), on constate que des bancs, tous identiques ont remplacé chaises et prie-Dieu réservés aux plus fidèles paroissiens (une plaque de cuivre gravée à leur nom était fixée sur le dossier-accoudoir).
Documents et photos permettent de retracer l'histoire de la paroisse St Cassien pendant un siècle et demi. Décret d'érection de la paroisse St Cassien signé en 1854 par Napoléon III et le ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
Carte postale tirée par Camille Raffin, pour parents et amis, à l'occasion de la naissance de sa fille Joséphine. En 1908, les photographes amateurs sont rares, les images des cérémonies de baptême inexistantes. Carte postale de confirmation-1925. La carte postale est un moyen commode pour informer parents et amis d'un événement familial : mariage, naissance, communion. Les images religieuses les plus fréquemment données en souvenir d'un sacrement sont celles de 1° communion, rarement de baptême, confirmation ou mariage.
Images, souvenirs de premières communions de 1921 et 1936, représentations symboliques de l'Eucharistie et de l'ange gardien.
L'abbé Castelin, curé de St Cassien, est nommé vicaire à la cathédrale; dynamique, ouvert aux méthodes nouvelles, il crée la 1° troupe scoute de Marseille au sein du patronage de la Major, puis est nommé aumônier du 15° groupe, à St Georges Faits divers 1906 : suite aux lois de séparation de l'église et de l'état, un inventaire des biens des églises doit avoir lieu. Le 21 février, des incidents se produisent à Endoume; 2000 personnes regroupées devant l'église St Eugène protestent. Les "Apaches" entravent le travail des fonctionnaires chargés de l'inventaire. Un jeune homme est blessé au front. Les envoyés du gouvernement ne pourront faire leur travail que 2 jours après, et en catimini ! Fin février, l'inventaire peut être dressé à St Cassien. Derrière St Cassien, la toile de fond "St Victor" peinte par M Ricard 1925 : 11 novembre, anniversaire de l'armistice. Dans l'église St Cassien, le monument aux héros tombés au champ d'honneur est béni par un missionnaire. M. Ricard a peint la toile de fond de la chapelle "il a su donner une belle expression au soldat mourant". Après l'office, la chorale de l'Avant-Garde chante la Marseillaise devant l'église. 1943 ; des inconnus pénétrant la nuit dans l'église du vallon de l'Oriol ont volé un carillon estimé à 1000 f M. le curé Ardouin a porté plainte au commissariat (Le Petit Marseillais du vendredi 5 mai 1943) MARIAGE ET PHOTOGRAPHIE Au début du XIX°s, la photo de groupe, travail de professionnel, reste le seul témoignage de l'événement; le photographe fait poser toute la noce; il ne prend pas de d'images de la cérémonie à l'intérieur de l'église ou même sur le parvis; les appareils des professionnels, à plaques sont lourds et difficiles à manipuler). Peu de particuliers, équipés d'un appareil à plaques pratiquent cet art. Dans les années vingt, on photographie toujours la noce, mais les jeunes mariés se rendent aussi chez le photographe où ils posent longuement pour une photo en couple. Après la 2° guerre mondiale, professionnels et amateurs fixent sur leurs pellicules toutes les étapes de la cérémonie religieuse et civile; c'est l'avènement du "reportage" photo auquel succède de nos jours le récit vidéo de la journée mémorable. La communion de Fernande, Pierre et Marcel Delrieu. La famille et ses voisins Raffin posant pour une photo, dans la campagne Bec (emplacement de l'actuel N°11 de l'impasse) La communion de Joséphine Raffin en 1917. La famille Raffin et ses voisins Delrieu photographiés dans la campagne Bec (sur l'emplacement de l'actuel 26 rue Rigaud) Les communiantes dans le jardin de la cure St Cassien, en 1919. Rangée du milieu : 3°, Marie-Rose Gouiric (Fabre).5°, Yvonne Le Moal (Boulanger) Rangée du bas : 2°, Marie Louise Béranger (Villa) 5°, Joséphine Raffin (Bonavia)
Photos de communiants. Cartes postales de 1897-1917 Devant l'église St Cassien vers 1936.
Acte de communion du 24 mai 1939 (St Cassien) Sur plusieurs extraits d'actes de baptême de la paroisse St Eugène, 1° novembre 1829 (ci-dessous), 2 juin 1859, 17 octobre 1875, on lit à la suite du nom des parents :"mariés en face de l'Eglise".
Au dos de l'extrait ci-dessus daté du 5 avril 1866 est imprimé un avis essentiel. Il décrit en toute logique la nécessité et les conditions du sacrement des nouveaux nés, les exigences requises pour être parrain et marraine. Un paragraphe, cependant, pose une interdiction bien curieuse : "L'Eglise, qui s'occupe avec sollicitude, non-seulement du salut éternel de ces petits enfants, mais encore de la conservation de leur vie, défend rigoureusement aux mères et aux nourrices de les faire coucher avec elles, avant qu'ils aient un an et un jour, à cause des accidents fâcheux auxquels elles les exposeraient par cette imprudence."
FÊTES ET PROCESSIONS relatées dans les bulletins de l'Avant Garde. 11 juin 1922 : après la messe et déjeuner à la hâte, gymnastes et musiciens en tenue se rendent à St Antoine de Padoue pour la bénédiction de la nouvelle église au Roucas Blanc. Ils font escorte à Mgr Champavier en jouant "Paris-Belfort" jusqu'à l'église. Au retour la musique obtient un grand succès tout le long de la rue Ste Eugénie et le Bd Bompard. 20 juin 1922 : procession du T. S. Sacrement à la propriété de M de Lachenais (château Talabot). Il y a la musique de l'Oratoire St-Léon. Vingt quatre enfants en costume d'anges remplissent les fonctions d'enfants de chœur. Sermon de Mgr Champavier. Une délégation de l'Avant-Garde porte le drapeau. 12 mars 1925 : tous les enfants du patronage se rendent à la campagne Gounelle pour la clôture de la mission St Eugène (Valmer). 26 mars 1925 : à cause du mauvais temps, le pèlerinage à N D de la Garde est renvoyé. Fête de Jeanne d'Arc 1925 : si l'on n'a pas pu cette année faire le solennel cortège des années précédentes, on a du moins dans l'intimité acclamé la Pucelle et fait une sortie musicale dans le quartier. 31 mai 1925 : Pentecôte, les musiciens donnent une aubade à la procure des pères du Saint Esprit (rue Bon Voisin) et reçoivent la bénédiction d'un évêque missionnaire de passage. 2 juillet 1925 : Procession du T. S. Sacrement à la magnifique propriété de M de Lachenais. La musique de l'Oratoire St Léon et de l'Avant-garde accompagnent les cantiques et exécutent fort bien quelques marches religieuses. 19 juillet 1925 : fête patronale à la paroisse St Eugène, quelques musiciens s'y rendent. 1926, fête de Jeanne d'Arc : passant outre l'arrêté du maire Flaissières qui interdit les défilés ce jour-là, gymnastes et musiciens défilent dans le quartier Endoume-Bompard. Ils sont acclamés sur tout le parcours.
La chapelle du château Talabot.
Les cortèges empruntaient la Corniche dans l'autre sens lorsque M de Lachenais possédait la villa Castellamare. La chapelle de la villa Valmer
PROCESSIONS ET PÈLERINAGES La procession, cortège de fidèles qui se déplacent en chantant derrière leur curé, portant croix et bannières, se pratique régulièrement dans notre quartier. Le patronage accompagné par la clique, chantant cantiques et marches, se rend en procession chez M. de Lachenais, à la Corniche en juin 1925, pour la fête du St Sacrement. La clique accompagne la procession jusqu' à l'église St Cassien pour les fêtes de l'Adoration (juillet 1925). Les enfants, habillés en ange (ici Mathilde Delchini) se rendent en procession chez M. de Lachenais sous une pluie de pétales de roses Les fidèles partent en pèlerinage vers des hauts lieux religieux locaux : N D de la Garde, St Victor, St Joseph du Cabot (26 avril 1923) ou lointains : Lourdes, Lisieux, Paris (centenaire de la Médaille Miraculeuse le 18 juillet 1930). Ils reçoivent en souvenir une image pieuse éditée à cette occasion ou une médaille. Le patronage de filles autour de l'abbé Laval, dans la cour du 239 vallon de l'Oriol. L'accès se faisait par un escalier double entourant un bassin en rocaille. La comédie, au patronage St Cassien, vers 1920 Mlles Caisso, Mathilde Delchini (Vidil), Jo Raffin (Bonavia), Mlle Adam… Debout : 1° Mathilde Delchini (Vidil), 3° Mlle Adam, 4° Jo Raffin (Bonavia), 6° Mlle Caisso Assises :1° MlleCaisso, 2° Mme Nicolas, 3° Madeleine Grosson, 4° Jeanne Bozon Les Ames Vaillantes du vallon (1940) en colonie de vacances à St Saturnin d'Apt. La chorale St Cassien en 1945 : Alice Génié, Paulette Chaillol, Lucienne Cholet, Mme Lucas dans l'ombre (organiste), Mathilde Vidil (chef de chœur), Juliette Peleyrol, et devant elle ses sœurs Solange et Marcelle Laturasse. Le patronage St Cassien en colonie de vacances à Malzieu-Ville (Lozère) avec sœur Marie-Thérèse, en 1946. Les danseuses entrainées par Mlle Allaix devant les locaux paroissiaux, vallon de l'Oriol. Les grandes: M Mazzella et Denise Harnist. Rangée du haut 2° Colette Farno, 3° Joséphine Picano, 5° Annie Bouvier. Devant : 2° Micheline Picano, 3° Nicole Auffan, 5° Annonciade Malafronte, 6° Mireille Demandols. L'Église d'Endoume fut érigée en 1842 par Mgr Eugène de Mazenod, au milieu des guinguettes et des cabanons. LA CROIX DE ST EUGÈNE Au XIX°s une croix était plantée devant l'école des Frères, sur un petit tertre entouré de vignes, appelé alors Place de la Croix, (aujourd'hui place St Eugène). Pour une raison inconnue, elle fut déplacée devant l'église en 1910 (photo ci-contre) où elle n'a pas résisté aux intempéries. Etait-elle le souvenir d'une mission ?
A l'époque, chaque bar du quartier a son bal et le cercle Mireille ne résiste pas longtemps à la concurrence. En 1904, la cour de l'œuvre a besoin de travaux; l'abbé Gennari, nouveau directeur, aidé de quelques jeunes, la débarrasse des écueils calcaires qui l'encombrent, puis transforme le hangar en théâtre. Lorsque le domaine Rossi, mitoyen, est morcelé, l'abbé achète la parcelle qui prolonge la cour côté sud, augmentant ainsi l'aire de jeu d'un tiers. Jusqu'à sa mobilisation, en 1914, l'abbé met toute son énergie dans l'amélioration de la cour : il fait apporter des déblais pour mettre à niveau le terrain en pente, envisage la construction d'un préau et multiplie les démarches pour l'obtention de dons. Son projet se concrétise juste avant la guerre. En 1920, Mme Baudouin, grande bienfaitrice de l'Œuvre pense qu'il faut en assurer l'avenir ; en accord avec son gendre, le comte de Villechaise (propriétaire du château Valmer) elle offre les locaux à la congrégation sous forme d'une société civile, ce que supporte difficilement le nouveau curé de St. Eugène, l'abbé Pellenc.
Endoume est un quartier païen et difficile. "…la jeunesse y croupit dans l'ignorance et fait sur la voie publique l'apprentissage du vice" selon le conseil municipal, au début du XX° siècle. Entre 1835 et 1904, les différents curés de St Eugène échouent dans plusieurs essais de patronage. L'abbé Gennari malgré son expérience connaît des débuts difficiles, en novembre 1904, sans local fixe. Heureusement, dès le mois d'août 1905 l'abbé Figeac loue un local au 285 rue d'Endoume, l'ancien bar de l'Acacia, fermé pour sa mauvaise réputation (on y a assassiné Bosc, le fils d'un capitaine de la Garde Civile).
En 1906, l'abbé Dumaine prend la décision de déménager les garçons au 211 à la place des filles qui vont au 285.
L'ŒUVRE DU PÈRE GENNARI
Ainsi s'établit au delà de sa mort en 1925, la renommée du père Gennari.
Les compagnies créées par l'abbé Gennari (Blancs…Bleus…) dans la cour de l'œuvre St Louis de Gonzagues
LES COMMUNIANTS À ENDOUME Le 11 mai 1912, 60 communiants traversent Endoume devant une population émue. La photo paraît dans "Le Petit Marseillais". Lors de la Confirmation, la même année, Mgr Fabre constate "Vraiment Endoume se civilise".
Les communiants dans la rue d'Endoume (photo famille Vincenti) A la mode du costume marin succède dans les années cinquante celle du petit costume avec brassard blanc (symbole d'innocence) et la croix; les communiants tiennent aussi un long cierge garni de lys. L'aube, vêtement de baptême des premiers chrétiens, généralisé dans toutes les liturgies, devient le vêtement des communiants, filles et garçons, à partir des années soixante.
LES PATRONAGES DE FILLES
Les Croisées à St Eugène Après la guerre de 14, les jeunes ont besoin de plus d'autonomie, d'évasion. Dans les patronages on constate la désertion des jeunes adolescentes : libérées du carcan vestimentaire, entreprenant des études supérieures, elles aspirent à des activités au-delà des murs clos des patronages. Les mères et les éducatrices comprennent cette évolution mal vue par les prêtres. Le diocèse reste fédérateur des mouvements au sein des patronages (Bérets Roses, Croisées, Ames Vaillantes) mais accepte mal le mouvement scout féminin (le guidisme), créé à Marseille en 1925-26, hors des structures des églises.
Précédant les Ames Vaillantes, les Bérets Roses (ici à Lourdes) font partie de l'Union Diocésaine des Patronages de jeunes filles.
Les Ames Vaillantes d'Endoume en colonie de vacances à Lourdes avec sœur Marcelle.
LE SCOUTISME Malgré les oppositions de l'Eglise catholique,(peut- on faire confiance à un mouvement créé par un anglican supposé franc-maçon qui propose une méthode éducative naturaliste), l'association "Les Scouts de France", mouvement s'adressant aux garçons est créée en France en 1920. Les réticences sont encore plus fortes lorsqu'il s'agit des filles : on craint "la promiscuité des camps, les nuits sous la tente, les longues marches sac au dos, les activités dans la nature" tout ce qui, en éloignant la jeune fille de la maison, entraînera la destruction de la famille ! Malgré ce, la 1° compagnie de Guides est créée en France en 1923 (1926 à Marseille). Dans le district Notre Dame de la Garde, en 1937, le 36° groupe (Guynemer) est ouvert pour les garçons dans les locaux de l'œuvre Allemand, bd Tellène; le 35° groupe (Chevalier d'Assas), reçoit louveteaux et scouts dans les locaux du presbytère St Eugène et la 19° compagnie accueille jeannettes et guides au 285 rue d'Endoume. A St Cassien, le 73° groupe (Mougeotte), créé en 1955 pour louveteaux et patrouille libre, cesse d'exister en 1968. Les louveteaux dans la cour du 239 vallon de l'Oriol (1957) et leurs cheftaines, Kaa (Geneviève Dupire), Chill (Michèle Borel), Bagheera (Nicole Cartagéna), Akela (Monique Bonavia)
Promesse scoute au vallon (Pierre Lobey tient le drapeau). L'uniforme a évolué au cours des décennies; avant guerre, les garçons coiffés d'un grand chapeau de feutre, enroulés dans une vaste pèlerine, font des envieux parmi les jeunes du quartier lorsqu'ils martèlent les pavés des rues avec leurs souliers à clous. La tenue des filles est plus stricte (image de 1947) : jupe droite, cravate, ceinturon, cordelière et sifflet qu'elles achètent à "La Hutte" .
Le magasin du Bd Salvator, vend en exclusivité tout l'équipement nécessaire pour les randonnées et les camps d'été : tenues de camp, tentes, marmites, boussoles, badges, etc
LA PAROISSE PROTESTANTE D' ENDOUME
En 1921, l'Association des œuvres protestantes d'Endoume se rend propriétaire des locaux et en 1929 le pasteur Martin-Favenc entreprend la construction d'un lieu de culte sur le terrain de l'école. Cet ensemble paroissial important diffuse l'éducation chrétienne : ses locaux servent au catéchisme, aux Ecoles du Jeudi et du Dimanche, aux réunions d'église et aux cultes dominicaux. Au 168 rue d'Endoume d'autres locaux appelés "La Montée" accueillaient les enfants du patronage protestant.
Acte de Communion de J. Guidicelli Eglise St Eugène 1931 Photo M.B.M. Textes et documents photo, composition : Monique Bonavia-Michelet Editeur : "La Butte Bompard". Février 2000 Reproduction, même partielle non autorisée sans l'accord des auteurs.
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