Chemins de chèvres… Pavés glissants… Histoire des rues Imprimer
Les rues

Juin 1999 - N°2

 

Cartes orientées N-S


1705: au-delà de la porte St Victor, pas de chemins tracés…
 


1808 : Les chemins d'Endoume et Oriol (Arlequin) s'amorcent…
 

 
1785 : de la porte St Victor, le chemin d'Endoume traverse tout d'abord une zone qui ne présente pas de difficultés importantes pour les marcheurs, puis elle arrive au pied de la "montagne" (ainsi sera nommée la côte en haut du vieux chemin d'Endoume).
 Cette "montagne" peut être aussi gravie par une "montée" appelée plus tard de l'Arlequin.
 

Des chemins de chèvres …


La Montée de l'Arlequin
peinture à l'huile de Gautier
propriété de .M.Rey-Puddu
 
…tel celui de l'Arlequin, ont été pendant longtemps les seules voies de pénétration du quartier d'Endoume depuis la porte de St Victor (où s'arrêtait l'omnibus ).

A partir du chemin vicinal d'Endoume, plusieurs possibilités s'offraient aux courageux marcheurs (voir la carte de 1863 ).
        Le chemin du Vallon de l'Oriol (plus tard Montée de l'Arlequin ), tout d'abord rude montée rocheuse, traversait un plat, puis dégringolait jusqu'à la mer.
        De ce plateau (de l'Arlequin), une traverse dite des Bons Voisins, amenait vers des lieux au nom variable : Vallon Bellevue ou Beauvallon (aujourd'hui rue du Soleil ).
        Le chemin "Vague à la Mar" allait d'Endoume au bout de la crête qui domine le Vallon de la Baudille.

L'ouverture de la promenade de la Corniche, en 1863, permit plusieurs accès par le côté mer, mais tout aussi difficiles, si l'on en croit la description réaliste faite du vallon de l'Oriol par Alfred Saurel en 1875:

      "…C'est un réseau inextricable de chemins tortueux, de ruelles extravagantes et d'impasses perfides, sans indications.
     Et partout grimpent entre les murs, des escaliers casse-cou dont l'extrémité se perd dans les pins ou dans le bleu du ciel…
     Des hauteurs, l'ensemble est charmant…mais après avoir exploré le dédale des chemins, ruelles et impasses, j'évite…"
 
 
 
 

L'ouverture de la Corniche va permettre la pénétration de la masse rocheuse par le côté mer.
 
Les noms des voies (chemins, traverses…) ont changé au fur et à mesure de l'urbanisation de la colline de la Garde.

En 1860, les chemins de chèvres prenaient le nom de leur destination:
    Chemin d'Endoume
    Chemin du Vallon de l'Oriol
    Chemin de l'Arlequin (nom d'une guinguette)
    Vague à la mar (en provençal : va à la mer)
    Rue de l'Ecole (première école de filles au V de l'Oriol)

Plus tard, parurent les noms des propriétaires qui donnaient du terrain pour ouvrir des voies : Aicard, A.Autran, Ardisson, Arnaud, Bec, Becazet, Berle, Berlingot, Bompard, Carle, Chanot, Clastrier, Fanelli, Fédéli, Flotte, Forest, Giay, Jh.Etienne, L.Charve, M.Thomas, Machard, Martin et Brignaudy, Maturo, Nicolais, Nouveau, Ollivary, Perrinet et Pey, Peyronnet, Rigaud, Veran.
Certains donateurs ne sont pas passés à la postérité et leurs rues s'appellent du Soleil ou de Lune, des Joyeux ou des Flots Bleus.
 

Sur cet acte de 1870, la rue du Soleil n'est encore que projetée et celle désignée comme "rue Paris", après des dénominations et élargissements successifs, deviendra le bd. Bompard.
 
 

 
La ligne droite du futur bd Bompard, la rue Ste Eugénie, la rue Aicard, la traverse Beaulieu, amorcent le réseau de voies qui relieront Corniche, Endoume et Vallon de l'Oriol.
 
 
 

 



Rues dont le nom a changé


Chemin de l'Arlequin = chemin Yves Dollo
Plateau de l'Arlequin = ch. du Vallon de l'Oriol (du 1 au 87 )
Rue de l'Avenir = traverse Blancard
Traverse Bacon = rue de l'Ecole
Traverse Beauvallon = impasse Arnaud
Traverse Bécazet = de la tr. Va à la mer à la tr. Magaud
Traverse Magaud = traverse Beaulieu + Bompard (du 120 au 140 )
Traverse Bons Voisins = rue Etienne Mein + Bompard (142 à 170 )
Traverse Germain = traverse Chanot
Rue Guinot = rue de l'Etoile = rue Perlet
Chemin Marie = traverse de la Baudille
Traverse de la Pinède = traverse du Frioul
Traverse Nancy = rue Ste Marie = rue des Flots Bleus
Traverse Rataplan = traverse Sélian
Rue Ste Eugénie = rue Michel Gachet
Rue St. François de Salles = impasse Sauze
Vague à la Mar = rue Va à la Mer = rue Dr Frédéric Granier
Traverse du Vallon = traverse Bellevue = traverse Mathias
Chemin d'Ypres = traverse de la Baudille



Note de l'auteur :
Cette page a été conçue pour faciliter la lecture des différents fascicules de "La Butte Bompard" qui évoquent le quartier d'autrefois, en donnant aux rues, leurs noms d'origine.

 

 




 
 1900 : le Bd.Bompard s'arrête à la traverse Beaulieu


Sur l'indicateur marseillais en 1885-1894

Ardisson.       40m de la descente du V. Oriol 6, près de l'éperon Calvi, à la rue Peyronnet.
Arlequin.         1171m du ch. d'Endoume 99 à la tr. du V. Oriol.
Avenir.
Baudille.                    de la tr. Pey au ch. d'Ypres.
Beaulieu.                  de la rue Va à la Mer à la tr. Beaulieu.
Beauvallon.        90m du plateau du V. Oriol à la Baudille.
Becazet.                   à  droite de la tr.Va à la Mer.
Berle.                30m de la tr. Bon Voisin 31 à la rue Berle.
Berlingot.           75m de la tr. Va à la Mer 30 à la campagne.
Bompard.           600m du ch. d'Endoume 181 à la tr. Va à la Mer.
Bon Voisin.         475m du ch. du V. Oriol 2 à la tr. Pey.
Clastrier.
Corniche.
Ecole.                190m de la tr. Bon Voisin 31 au ch. du V. de l'Oriol.
Endoume.                   de la pl. Dumarsais 1 à la Pl. d'Endoume 131.
Etoile.                        du ch. d'Endoume 181 (impasse).
Forest.             125m du bd Bompard 53 à la rue Ste Eugénie 52.
Giay.                 55m  de la tr. Bon Voisin 31 à la rue Berle.
Mathias.                     à l'extrémité du bd Bompard.
Nicolais.            65m  du bd Bompard 31 à la rue Ste Eugénie 24.
Ollivary.          130m  de la tr. Va à la Mer au V. de la Baudille.
Perrinet-Pey.              du ch. duV. Oriol 28 à la tr. Bon Voisin 23.
Peyronnet.        15m   ch. du V. Oriol 19 à la tr. de l'Arlequin.
Pey.                  325m  de la rue Bon Voisin 31 au ch. de la Corniche.
Rigaud.            160m    du bd Bompard 57 au plateau de l'Arlequin.
St Eugène.                 ch. d 'Endoume 230.
Ste Eugénie.    300m    du bd Bompard 1 à la tr. de l'Arlequin.
Va à la Mer.    950m   du ch. d'Endoume 247 au ch. de Corniche 183.
V. de l’Oriol.    750m    de la tr. de l'Arlequin au ch. de Corniche.
V.Jourdan.     430m     du ch. d'Endoume 97 à la tr. de l'Arlequin.
Villa Nancy.                 de la tr. Va à la Mer au V. Fausse Monnaie.





1928 : le bout de Bompard est encore "rue et chemin Bon Voisin".
 



CHEMINS DE TERRE…RUES PAVÉES…


Au début du siècle, de nombreuses ruelles sont toujours pierreuses et ravinées les jours d'orage… les talons des dames en souffrent…
Les nombreuses échoppes de cordonniers travaillent beaucoup !

"Les jours de pluie de véritables torrents de pierres et de boue dévalaient de l'Arlequin allant obstruer les rails sur la rue d'Endoume.Le tramway s'arrêtait, les employés dégageaient les rails pour que l'on puisse repartir" se souvient P.Dubourdeaux.


 

Après la guerre de 14-18, de nombreuses rues marseillaises sont recouvertes avec des pavés en porphyre bleu de l'Esterel (pour mieux supporter le réseau ferré des tramways).

Ces pavés deviennent vite patinés et très glissants ; les chevaux tractant les tombereaux d'ordures peinent dans la grande montée d'Endoume (il faut y doubler les attelages). Les riverains sont souvent réveillés par les cris des charretiers et le bruit des sabots résonnant sur les pavés lisses.

 

BEC Bertrand (1851-1924 ) a acheté l'ancienne "corderie" Thomas. Il a loti le terrain en 1925 autour de l'impasse qui porte son nom.

 

 

 

La campagne Bec photographiée par Camille Raffin en 1915.



THOMAS François Marius (1829-1904) fabricant de cordages, demeurant 39 rue du Baignoir, possédait aussi une vaste propriété rurale dite "La Gavelière".
Un lot de cette propriété, d'abord acquis par Auguste Bienaimé, puis par la ville, deviendra par la suite l'école primaire Marius Thomas.

 

Rues ouvertes sur des terrains donnés par des propriétaires

AICARD Joseph
(1825-1882) avocat connu pour le procès qu'il fit gagner à l'impératrice Eugénie contre la ville de Marseille.

 



BOMPARD François Auguste
(1797-18??) Il donna du terrain pour ouvrir le boulevard au milieu de sa propriété rurale. Il avait trois filles.

 

 

 



BLANCARD Pierre
(1741-1826) l'impasse de l'avenir prit le nom de ce capitaine de marine, à la demande de ses descendants, afin de perpétuer la mémoire de l'importateur du chrysanthème ramené de Chine en 1789 et acclimaté à Aubagne.

 

 

 


 

 

CHARVE Léon : (1849-1937 ) professeur de mécanique, a acheté la propriété "La Gambie" à Joseph Verminck, armateur négociant avec l'Afrique.

 




ETIENNE Joseph : (1790-1881) propriétaire de nombreux terrains à Endoume ; habitait à St.Victor, ex place Dumarsais, qui porte maintenant son nom. Il était surnommé "le saucissaïre" en référence à son commerce de salaisons sis sur l'emplacement de l'actuelle chapelle St Louis de Gonzagues.

FANELLIi Joseph
: fabricant de meubles.

FÉDÉLI Achille
: "grand tailleur de la ville".

GUINOT Melchior
: (1801-1874) maire de Marseille de 1871 à 1873
Possédait plusieurs parcelles sur la Garde.

MACHARD Jules : propriétaire d'un labour en ces lieux.

MARTIN-BRIGNAUDY : noms de deux familles donataires : les sœurs Rose, Philippine et Victoire Martin (qui vendent leur "campagne" de 6 hectares à O.Brignaudy, en 1884 ) et Olympe Brignaudy qui a fait don d'un terrain sur lequel fut ouverte l'Avenue des Roches.

PERRINET-PEY : Barthèlemy Pey avait acquis, en 1830, une parcelle issue d'un immense terrain ayant appartenu à Melchior Guinot.
Nicolas Perrinet, portefaix, devint propriétaire d'une autre parcelle en 1843.

PEY-VÉRAN : Marie-Philippine, fille de Jean-Baptiste-Louis -Michel
Pey (industriel ), et son époux Louis-Antoine Véran, possédaient la villa "Les 4 Amis" entre les deux voies qui portent leurs noms.
 

 

 

 


 

 

Gravure inédite de David Dellepiane
Appartenant à son neveu Louis Dellepiane.
 

DES RUES ET DES ARTISTES

Etienne Mein
: né à Allauch en 1865. Il apprend tout d'abord la gravure sur bijoux; il choisit ensuite d'entrer à l'école des Beaux-Arts de Marseille. Il donne des cours dans son atelier, quai de Rive Neuve et habite traverse Bon Voisin, où il décède en 1938. Ce n'est qu'en 1955 que cette voie prendra son nom.

David Dellepiane
: né en 1866 à Gênes, dans une famille d'artistes, il devient lui aussi élève de l'école des Beaux-Arts de Marseille. Les affiches qu'il compose pour le centenaire de la Fondation de Marseille (1900) et l'Exposition Coloniale (1906) le font connaître. A partir de 1914 il peint dans un style très particulier, les santons de Provence.
Dans sa jeunesse, il demeure, en famille, rue de l'Etoile, ensuite le Vallon Jourdan où il décède en 1932. Cette rue portera son nom 3 ans plus tard.

René Seyssaud : rien ne relie ce peintre à l'ancienne tr. Va à la Mer.



DES RUES ET DES HÉROS DE LA GUERRE 39-45

Yves Dollo : ce jeune homme de 22 ans est tombé sous les balles ennemies en 1944, dans les "4 contours", près de son domicile (chemin du Vallon de l'Oriol) et de la Montée de l'Arlequin.

Raymond Marquier
: cet étudiant de 21ans est blessé au cours des combats de rues, en août 1944, aux côtés des FFI ; il décède peu après. La rue Roger, où il habitait avec sa famille sera débaptisée en juillet 1945.

Michel Gachet : "gardien de la paix", est tué à l'âge de 35 ans, au cours des combats de la libération, en août 1944, aux Chartreux. Il était domicilié 62 bd Bompard, mais on donna son nom à la rue Ste Eugénie.

 


 

 

LA MELISSE


Transmise sur plusieurs générations, l'histoire raconte que le Frère Mathias, créateur de la célèbre Eau de Mélisse, vécut ici. Plusieurs pistes semblent donner corps à cette légende.

Aux archives de la ville, un manuscrit inédit de l'abbé Antoine Véritier signale la vente par adjudication, le 1° février 1792, au Roucas-Blanc, de 2 masures et un terrain inculte de 8 carterées.

D'une part, si l'on se réfère à l'acte de vente de la villa "La Mélisse", on la situe quartier de notre Dame de la Garde en 1864, ce qui est compatible avec "Roucas-Blanc" en 1792.

D'autre part, cette même année 1792 a lieu la suppression des Ordres Religieux en France, les Carmes Déchaussés n'échappent pas à la règle, et le Frère Mathias (François Maillard) qui était attaché à la pharmacie du couvent, ouvre sa propre officine, rue Vacon, où il continue la fabrication de son Eau de Mélisse.

Enfin, on peut supposer que les dites masures avaient été un "désert" : lieu où les Carmes Déchaussés devaient se retirer pendant 5 ans, partageant leur temps entre travaux spirituels, vie contemplative, astronomie, médecine, étude des simples (plantes utilisées en pharmacie).

Pour étayer cette thèse, on peut encore dire que dans les caves voûtées de la villa (qui fut surélevée en 1860) ont été constatées des traces de foyer, vestiges d'une industrie passée.


Et deux siècles après, la mélisse croît toujours sur les pentes raides de la colline…

 


 

Les expropriés, traverses Beaulieu et Bon Voisin

Machard Charles Auguste                                   27 m2, bd Bompard
Di Mari                                                              locataire de Machard
Grandvaud Julien                                              216 m2, bd Bompard
Magaud Marie-Anaïs                                           80 m2, tr. Beaulieu
André Paul                                                         locataire de Magaud
Philip.née Schimedy                                            21 m2, tr. Beaulieu
Pompei (Mme)                                                      15 m2, tr Beaulieu
Vve Dubourg Claire                                            45 m2, tr. Beaulieu
Delachenais Marie                                              144 m2, tr Beaulieu
Vve Carvin Elisa                                            310 m2, tr Bon Voisin
Tricon                                                         locataire de Mme Carvin
Franconal                                                    locataire de Mme Carvin
Levy                                                           locataire de Mme Carvin
Bicais
Gamée Aubin                                                   87 m2 tr Bon Voisin
Montemagno                                                       locataire de Gamet
Blanc-Michel César                                        50 m2, tr Bon Voisin
Pesce Pierre(Joseph)                                       52 m2 tr. Bon Voisin
Borel

Pour la somme totale de 92185 f

 

 
 

HISTOIRE D'UN ÉLARGISSEMENT

7 avril 1911, proposition faite au Conseil Municipal :
Elargissement et viabilité des traverses Beaulieu et Bon Voisin formant la suite du bd Bompard en vue du prolongement jusqu'à la rue du Soleil de la ligne de tramway du bd Bompard.

Le tableau des offres d'indemnisation a été publié le 17 décembre 1911.
A son de trompe.

Acquisition par voie d'expropriation.
Les indemnités demandées par les propriétaires sont trouvées disproportionnées avec l'importance de la valeur des terrains.

M. André : indemnité….2000f.
…Pour dépossession d'un pavillon de plaisance et d'un poulailler, d'un water-closet avec fosse à fumier et divers arbres fruitiers existants sur la dite parcelle.


Délibération du Conseil Municipal du 6 mai 1913.

M. Aillaud : … j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir donner un avis favorable à la demande des habitants du quartier Bompard qui profitant de l'élargissement des traverses Beaulieu et Bon Voisin fait par la ville ces derniers temps, demandent le changement de la dénomination de ces traverses en celui de Boulevard Bompard qui a actuellement son origine à la rue d'Endoume et se termine à la traverse Beaulieu.
A la suite de cette nouvelle dénomination, le bd Bompard commencerait à la rue d'Endoume et se terminerait à la traverse Pey (angle de la rue du Soleil).


Ces conclusions, mises aux voix, sont adoptées et converties en délibération.

 

Percement de l'Avenue des Roches

 

 

 

Photo prise de la montée Monplaisir (Cl. Pieri-Dutap)


Par delà le mur de clôture s'étend une "campagne" verdoyante, lotie en 1932, et sur laquelle sera percée l'Avenue des Roches, en 1936.

Percement du boulevard Veran

 

 



1902 : vente de la propriété Veran et boulevard ouvert pour desservir les différents lots.

 

 


 


Elargissement d'un chemin


1862 : sur l'acte de vente d'un lot de terrain, quartier d'Endoume, lieu dit Vague à la mer, terroir de Marseille, il est mentionné :

 



"..un petit chemin ou rue projetée de quatre mètres de largeur….
l'acquéreur devra abandonner à la rue projetée deux mètres de terrain sur toute la largeur de sa façade…."

 

 



1872 : le chemin est encore innommé.



1899 : l'élargissement a donné naissance à la rue du Soleil citée dans l'acte de succession ci-dessus.

 

L'arlequin

 

 

 


Un arlequin en tôle peinte domine la boutique du cordonnier Agnone pendant une cinquantaine d'années, en haut de la rue Ste Eugénie.

De nos jours, il rouille dans un jardin, mais pour l'an 2000, il espère bien retrouver ses couleurs et une place dans son quartier.

 

 

 

"...et partout grimpent entre les murs, des escaliers casse-cou
dont l'extrémité se perd dans les pins ou dans le bleu du ciel…"
Alfred Saurel.(1875)
 
 
 
 Texte, documentation photo, composition :
Monique Bonavia-Michelet

Editeur : Association "La Butte Bompard"

 

 La traverse Bon Voisin
peinture à l'huile d'Etienne Mein
propriété de Jean Mein

 Reproduction, même partielle non autorisée sans l'accord des auteurs.