Les commerces de 1863 à 2001 Imprimer

Octobre 2001 N° 15

 

Évolution commerces / habitat

 

fabrique de raviolis Filippi
5 bd Bompard
collection P Chaillol-Bernardini

Jusqu'à la construction de la promenade de la Corniche (1863), seuls quelques restaurants et guinguettes animent les principaux chemins qui mènent sur la colline de la Garde, (terroir voué à la pêche, la chasse ou aux loisirs dominicaux du cabanon).

 

La lecture de l'Indicateur Marseillais montre l'existence de deux groupements de commerces en 1865 (au bas du vallon de l'Oriol et autour de la place de la Croix) ; une trentaine de commerces se concentrent autour de cette place : 1 marchand de bois et charbons, 2 fabricants de chaussures, 1 maréchal-ferrant, 1 ferblantier, 1 serrurier, 1 fabricant de vermicelles, 2 boulangers, 8 épiciers, 4 cafetiers, 2 liquoristes, 1 débit de tabac, 2 merciers, 1 marchand d'huile et 2 marchands de vin. Jusqu'en 1920, des commerces polyvalents (vin et comestibles, bar et restaurant) desservent les secteurs moins peuplés.

 

L'occupation permanente de l'habitat, à la fin de la 1° guerre mondiale, engendre l'apparition progressive de tous métiers et négoces nécessaires à la vie quotidienne dans un quartier désormais urbain : laiteries, épiceries, primeurs, boulangeries, confiseries, boucheries, vins, huiles et savons, coiffeurs, liquoristes, droguerie-herboristerie, merceries, débit de tabac, papeterie, repassage, futaies, bois et charbons, horlogers, serruriers, étameurs, ferblantiers, matelassiers, chausseurs, marchands de crépins, cordonniers -ces derniers très nombreux ont beaucoup de travail, les chemins pierreux mettant à mal semelles et talons- (Souvenirs Marguerite Pera ; son père, cordonnier travaillait 1 tr Mathias).


Dans la mémoire des anciens perdure les cris des marchands ambulants parcourant les chemins caillouteux : vitrier, rempailleuse de chaises, poissonnière écoulant depuis la Criée jusqu'à la colline le contenu de ses deux banastes (mot issu du provençal désignant la corbeille en osier des poissonnières et des pêcheurs, ovale et munie de deux anses), marchande de brousse, d'escargots ou d'oublis (pâtisseries très minces enroulées en cornet), tintamarre du ferblantier et de l'amoulaïre (rémouleur), grincement des charrettes tirées par de gros percherons livrant bière et vin à domicile, bois et charbons, lait (voir La Butte Bompard N° 3 Services publics p x).

 

 


 

Les souvenirs de Mme Deghilage se superposent aux images traditionnelles de nos santons : au val de l'Oriol Mme Serre avec sa coiffe d'arlésienne vend des oursins, le pescadou aux pieds nus propose ses poissons frais pêchés, Mmes Caro et Faraman et leurs ânes livrent les légumes...

 

 



La place St Eugène, la rue d'Endoume, le bd Bompard, le vallon de l'Oriol sont déjà des rues très commerçantes, lorsque des magasins s'ouvrent rues, Ste Eugénie, Nicolaïs, Peyronnet, Soleil ou Bon Voisin (dans la partie qui, élargie, deviendra en 1913 Bompard).

 

L'expansion commerciale se poursuit ainsi jusqu'aux années cinquante. La régression atteint d'abord les rues secondaires, puis le milieu du bd Bompard et le début du chemin du vallon de l'Oriol. Certains magasins s'y transforment en appartements ou en garages, d'autres accueillent des professions paramédicales ou des bureaux.

La rue d'Endoume et la place St Eugène maintiennent de 1863 à nos jours leur rôle de centre commercial ; une groupement de négoces subsiste en bas du vallon de l'Oriol et en haut de Bompard tout en ayant perdu de l'importance.

 

Livraison à domicile par les triporteurs Casino


Commerces desservant tout le quartier entre 1890 et 1900

Aubergistes, Bains, Beurre-Fromages, Blanchisserie, Bois et charbons, Bottier, Boucheries, Bouchons, Boulangers, Briqueterie, Buraliste, Cafés, Camionneurs, Chapeliers, Charcutiers, Charpentier de marine, Chiffons, Graines et sons, Coiffeurs perruquiers, Coiffeuses, Comestibles, Confiseurs, Cordiers, Cordonniers, Crépins (fournitures cordonniers), Horticulteurs, Débits de tabac, Diligences, Distillerie, Droguerie-herboristerie, Ebénistes, Entrepreneurs, Epiciers, Etameur, Fabricant de chaussures, Fabricant de couffins, Faïences, Fabricant de vermicelles, Farine, Ferblantier, Fleurs naturelles, Fonderie de métaux, Fruits frais, Futailles vides, Hameçons, Horlogers, Huiles-savons, Jardiniers, Laiteries, Liqueurs (distillateurs, fabricants), Layetier (fabricant de caisses en bois blanc), Liquoristes (négociants), Maçons, Matelassiers, Menuisiers, Merceries, Mouleur sur cuivre, Objets funéraires, Pailles et foin, Papetier, Peintres décorateurs, Pharmacies, Plâtriers, Repasseuses, Restaurants, Rocailleurs, Sages-femmes, Sculpteur, Serrurerie, Vieux cuirs, Vins et huiles Voiturier.




Au 85 bd Bompard, cette enseigne récente et symbolique a survécu peu de temps à la fermeture du commerce qu'elle signalait, alors que sur de nombreuses façades la ténacité des vieilles peintures nous rappelle l'existence de commerces disparus depuis parfois plus de cinquante ans.

Chaussures, 212 vallon de l'Oriol


La maison de l'agriculteur, 79 bd Bompard.
 


 
 

 

La réfection de l'immeuble, 62 bd Bompard, fait apparaître temporairement une inscription "salle du conseil d'administration", ainsi qu'un "cartouche", (H T) rappelant l'existence en ces lieux de la blanchisserie phocéenne.

 

En 1865, la blanchisserie Hippolyte Trouin et ses voisins les fourneaux Eugène Sauvaire sont les seules activités commerciales du bd Bompard.

 

 

 

Dans l'indicateur marseillais de 1920, L. J. Régis en est propriétaire.

 

 

Toujours dans la même cour la blanchisserie est devenue maritime; les anciens se souviennent des marins en tenue amenant le linge.

 

 

Le numéro 50 est devenu 62.

Plaque en cuivre et facture conservées par la famille Trouin

 


 



 

 

PLACE ST EUGÈNE

En 1863-64, la numération de la place est incluse dans la rue d'Endoume : au numéro 132 se trouve déjà le café Richelieu ainsi qu'un cordonnier.

En 1865, le chemin d'Endoume est numéroté avant et après la Croix (place St Eugène) d'où la difficulté aujourd'hui de situer
- le bureau de placement des garçons coiffeurs et perruquiers sis ch d'Endoume 26 après la Croix
- les fabricants de chaussures Laty, 71 avant la Croix et Touche, 24 après la Croix ?

 

Sur la place se trouvent en 1868 :

Emmanuel Baille coiffeur
André Demol vins et liqueurs,
 Antoine Tellene café
M Davin boulanger
  Louis David, café Richelieu
en face de la Croix
 Mme Feraud accoucheuse,
Joseph Tabot café
Cercle de la Reine Hortense

Prosper Tassy café
Françoise Thomé mercerie
 Charles Forest serrurier
  Auguste Baumel tailleur

 



En 1885, Auguste Chenillon, comestibles, les a rejoints ainsi que la Brigade de Gendarmerie, et en 1891 le Commissariat de Police.
L'apparition de la numération permet de suivre les changements au cours des années : 1892, 1900, 1910, 1930, 1940, 1946, 1985, 2001 (en gras).

2 Coiffeur, liquoriste.
   Chaussures. Parapluies en gros.
   Grains grossiers.
   Horticulteur, épicerie.
   Horloger   Fabricant de ravioli, modes

4 Café-Cercle de l'Amitié.
   boulangerie, liquoriste.
   puis Cercle du Littoral.
   boulangerie, comestibles.
   Sage-femme Droguerie.
   Pharmacie

6 Café (Richelieu). Bar tabac

8 Liquoriste, repasseuse.
   Bar. Pizza.
   Kinésithérapeute.

10 Commissariat de Police.
    Faïences. Poteries.
    Ornements funéraires.
    Tailleur. Epicerie, fabricant de pâtes
    alimentaires. Auto-école.
    Chauffage plomberie climatisation

12 Huiles.

14 Mercerie.

 


 

 

 

 

Avenue Martin Brignaudy 1910, la famille Delchini, les employés de la laiterie et le garde champêtre posent avec les deux vaches et le cheval.

 

 

La famille Colombero devant la laiterie qui a fonctionné jusqu'en 1947 49 bd Bompard, avec une étable, une demi douzaine de vaches, et du lait trait quotidiennement que le client transporte dans une perolle.


Vestige de la laiterie Marinau, rue Perlet, la poulie qui servait à monter les bottes de foins dans la grange.

 

 

 

 La famille Bovero devant la crémerie 105 bd Bompard, vers 1930.
 

 


Bar-épicerie…bar-droguerie…siège du groupe amical de l'Oriol (289→261)
Le terrain de boules était au 277
(voir La Butte Bompard N° 5 Guinguettes, bars, cinémas, fêtes et animations, page 6)





20   Bar. Spiritueux


En 1892, le groupe fraternel Ste Philomène se réunit au 35 de la rue Ste Eugénie, chez le liquoriste E. Grand Jean (devenu café Fourment en 1900).

 

Entre les deux guerres, les clients majoritairement Italiens du bar Henri Cini, 27 rue Ste Eugénie, fument de fins cigares dits "les toscans" (découpés par le buraliste de la place St Eugène dans une longue bande). Plus de bar mais un logement au 27 de la rue devenue "Michel Gachet" en 1946.


53 bd Bompard, le petit commerce, dit "La Cave", fermé depuis des années.

 



L'entrée fleurie d'un logement remplace désormais la vitrine des "Caves Bompard" (n° 65) gérées jadis par Mr Pinard.

 

 

 

 


 

 

 


M. Morbelli livre les sacs de charbon (anthracite, coke, lignite)
avec une charrette tirée tout d'abord par un âne, puis par un cheval.
 
 
 Dans une charbonnière, rue René Seyssaud, des boulets oubliés…
 
 

 

18 bd Bompard, l'âne de M. Morbelli logeait dans la cour derrière le magasin, le cheval fut logé dans une écurie collective, 1 rue Ste Eugénie.

 

 


 

 
 

1 ch du V de l'Oriol, écurie puis remise du loueur de voitures

 


14159 ch du vallon de l'Oriol, vestiges de la mercerie et du magasin de coiffure

 


L'entreprise de maçonnerie Rollando, rue Ste Eugénie, avant guerre.
 
 

8 ch du vallon de l'Oriol avant l'élargissement (photo R Tamburelli)
Entrée de l'usine Rollando (meubles de cuisine)
 

 

 



Vallon de l'Oriol
Numéroté en trois parties distinctes de 1900 à 1910

1885, entre tr Ardisson et tr Peyronnet, au 8 se trouve le café restaurant de J Journelleau
1900, au 7 le café L Genevois, au 11 coiffure Ph Joanes (en 1912 le coiffeur E Hermitte est au 161 (91 actuel), puis sans précision l'horticulteur L Dubourg retrouvé au 163 en 1912 (93 actuel), le laitier Fs Viales et à l'anse de l'Oriol le liquoriste L Brun

1910
1) chemin vicinal 51 du vallon de l'Oriol, de la rue d'Endoume 131 à l'ancien ch. Arlequin
    1 Chaussures
    4 Menuiserie
    11 Loueur de voitures Denariez,(sis au 93 VO en 1921→l), menuisier
    16 Menuisier
    20 Epicerie Bellino
    22 Epicerie Ghirardi
    31 Cordonnier Persiani
    35 Liquoriste Anselme père
    53 Vins De Luisa
    55 Bar Viotti (sis au 147 en 1915→59)
2) chemin du vallon de l'Oriol, de l'ancien ch de l'Arlequin à la Corniche
    3 Epicerie
    5 traverse Bon Voisin
    6 traverse Ardisson
    9 Horticulteur L Dubourg
    16 Cordonnier
    19 rue Peyronnet
    28 traverse Perrinet-Pey,
        Menuisier Seytre, liquoriste Victor Trouilh
    30 rue de l'Avenir
    31 Cordonnier Rutiglia
    33 campagne Martin, villa Alsace-Lorraine
    53 Vins De Luisa
3) vallon de l'Oriol à la promenade de la Corniche
       Ferblantier Bicais (sis au 274 en 1925→148)
    3 Boulangerie Gantès
    5 Menuiserie Brunache
    6 Cie du Gaz et de l'Electricité
    7 Comestibles A Paris, liquoriste Et Chabrol
    9 Poste de Police
    9-11 Comestibles et droguerie Rougier
    13 Coiffeur, boulangerie, cordonnier
    16 Charbons, serrurerie
    17 Comestibles "Les Powlonias"
    20 Eglise
    28 Liquoriste V Trouilh, horticulteur

 


 

 


La Corderie Ouvrière Di Fusco, Fassioto, Fangelli fonctionne dans une allée
(à l'emplacement de l'actuelle rue René Seyssaud).

L'entrée, 78 bd Bompard, correspond à la rue Nossi-Bé.
 

 




Peu à peu les locaux commerciaux sont transformés en appartements et le plus souvent de banales fenêtres remplacent les devantures.

 

 


Aussi remarque-t-on avec plaisir les créations originales comme au vallon de l'Oriol, où une large baie fleurie a remplacé la vitrine de la boulangerie et cette autre, rue Martin-Brignaudy, animée par une belle vigne-vierge, sur l'emplacement de l'alimentation Peleyrol.

 

 
 
 
 
 
 
1980, les commerces du 18 bd Bompard, vins-liqueurs et import-export Chinex
 


248 rue d'Endoume, Boutic (Mme Le Borgne) et La Mascotte (pâtisserie Ricard)
 

 


 
 
 

Bd Bompard, chapellerie, chemiserie Maurras, puis bijouterie Fabre (en 1970)
 
 
 
 
 Emmanuel Fabre dans son atelier de bijouterie 6 imp de la Gavelière 1942
 

La vitrine de Noël de la bijouterie Fabre, 25 Bd Bompard
 

 

Sur le Bd Bompard

 

La rue Ste Eugénie et le chemin du Vallon de l'Oriol ont subit la même courbe de croissance et la même chute.

Corniche, près du vallon de l'Oriol, 1873-1900

1873      Roubion, hôtel restaurant, Clastrier Alex, restaurant près du pont
1875      Café restaurant, Alex Blanc, au parc aux huîtres ?
              Boucherie Gantés Léopold, Corniche au vallon de l'Oriol
1880-85 Fleuriste, Borelly Léandre, près du vallon de l'Oriol (en 1887, v de la Baudille)
              Boucherie Mouren Eugène, près du vallon de l'Oriol
              Débit de tabac et restaurant, Socca Marius, près du vallon de l'Oriol
1900      91 tr Pey     93 A Martin jardinier     95, villa Gabrielle   Villa La Tourelle
              Hôtel Roubion, boucherie Mouren, tabacs et restaurant Joanin Durand.

Corniche/Vallon de l'Oriol de 1905 à 2001

281   Ets Berger, boissons anisées (1905-1985)→ Centre de thalassothérapie
311   Boucherie 1905-1950. Décoratrice et kiné 1968-1975
313   Coiffeur 1913. Alimentation 1925-28. Pharmacie 1930-35
         Volailles 1950. Mercerie 1955. Alimentation 1958-1970
315   Agence de location 1905-1920.
         Tabacs et liqueurs 1905-1980, dancing "Le Miramar"
         Siège : Cercle de l'Union Républicaine 1905. Comité central des CIQ Corniche 1935-40
         Chocolaterie
321   Garage réparation automobile 1924-25. Charpentier 1950

Corniche/Prophète de 1935 à 2001


323   Plomberie 1955
341   Liquoriste 1935→Bar du Prophète 1950-1979
345   Sté Mines Fonderies Zinc 1975-79
353   Station service garage 1950-1960. Agence immobilière 1970-79
355   Salon de thé 1950→Bar restaurant "Les Capucines" 1965→
         restaurant pizzeria glacier "Les Embruns" 1968-1979

 





Entrée du vallon de l'Oriol, vers 1910 : la fontaine, l'échoppe du cordonnier
et la "réclame" de la serrurerie (voir page 8). sur le mur de la montée Roubion.



Le cordonnier Bonneaud devant sa boutique à la Libération
(à gauche, herses et barricades).
Sur la carte postale de droite -années 60- l'étal de la poissonnière
(au fond à côté de la biscuiterie)
la teinturerie et la maison de la presse (sur la gauche).


Commerces sur le Bd Bompard

 


 




 
 

"Le Coq Bressan", 81 ch. du vallon de l'Oriol (photo C Raffin 1915)

Etienne Russo se rappelait avoir poursuivi dans les rues du quartier, fusil en main, une volaille échappée de ce magasin !

 


Fresque récupérée par G Allio dans la charcuterie Stromboni, 61 bd Bompard,
lors du changement de commerce (plomberie)

 




 


La famille Chaillol vers 1930 devant l'épicerie 165 rue d'Endoume
 

La même réclame du savon l'Abat-Jour au 39 Bd Bompard,
commerce appelé par la famille Gallorini "A la petite épicerie" puis "Au bon coin"

 

 

 1921, la famille Cesario devant les Gourmandises Génoises, 22l rue d'Endoume
 
 

1920, le magasin des demoiselles Bremond, rue Châteaubriand
 
 



63 bd Bompard : l'ex mercerie-bazar, avant la transformation en appartement.


121 bd Bompard, l'épicerie a remplacé la mercerie.(photo prise en 1945).

 

La boulangerie du 148 bd Bompard a remplacé dans les années vingt,le dépôt de pain de la rue Perrinet Pey.(photo 1955).
La boucherie, avant la construction de l'immeuble 148 bd Bompard, se tenait dans une petite pièce en retrait sur la voie (adresse 20 tr Bons Voisins).

 


 

 

 

Rue Bon Voisin 1921 : la villa de Marc Cassaite, sculpteur, est nommée Cyrnos, (nom de la Corse au X° siècle av JC) ; cela a-t-il un rapport avec les savons marbrés et rosés du même nom fabriqués en 1889 ?

 

Dans des locaux, 107 bd Bompard, prévus initialement pour des studios de cinéma, M.Vassal crée en 1930 l'usine PANAMOSE, introduisant sur le marché des produits détergents élaborés à partir de végétaux broyés : racine de saponaire (déjà utilisée par les Romains) et bois de Panama (écorce de quillaja). Ce savon en paillettes a l'avantage, avant l'arrivée des produits de synthèse, de ne pas laisser de dépôt sur le linge.


Publicités parues dans l'Indicateur Marseillais de 1930 et 1950.
 

 

Pendant la guerre, afin d'économiser les batteries de son gazogène, le chauffeur du camion "Panamose" attend devant le portail de l'usine le passage du tramway pour accrocher le camion et se faire tirer sur les cinq ou six mètres de montée. Il profite ensuite de la pente naturelle du bd Bompard pour continuer sur sa lancée.

(souvenirs de M Vassal, ancien propriétaire de l'usine Panamose)


Saponaires roses à l'entrée de l'usine (disparues en l'an 2000)

 

 




La serrurerie Russo a forgé, tout à la main, les grilles du Parc Chanot.

  Etienne et Edouard Russo vers 1930
 



  

 
 
 
 
 
 
 
 



 
 
En 1920, l'emballage des objets de pansements se fait manuellement dans la maison d'Alexandre Miconi, 157 bd Bompard. Cette activité rattrapée par la mécanisation cessera rapidement. Ci-dessous à gauche, étiquette exécutée avec un tampon de caoutchouc.

 
La pharmacie Bompard a été créée en 1946 par Paule Jonette (étiquette ci-dessus)

 

Ci-contre, en 1953 sont photographiés :
Joséphine Picano, préparatrice
Rosette Bricot, pharmacienne et son jeune fils Bernard

 

La pharmacie Féraud au carrefour Endoume Bompard est citée dans l'indicateur marseillais de 1863, celle d'A Bérard est 223 rue d'Endoume depuis 1920 (transférée place St Eugène en 1990.

 

Entre 1930-1935 une pharmacie a fonctionné 313 Corniche,  puis au 267 vallon de l'Oriol, ensuite au 253 (depuis 1980).

 

 

Ch Verminck propriétaire à St Eugène et M Bianchetti à Samatan recrutent la plupart de leurs ouvriers dans le quartier.


Ci-dessus les tonneliers de l'huilerie, ci-dessous les spécialistes de l'optique de marine.

 

 


 

 

 

Rue Perlet : un décor briques rouges pour un bâtiment industriel (savonnerie ?)

 


Transports REVELLI

On peut voir encore au 19 de la rue Aicard, les anneaux auxquels étaient attachés les chevaux de cette entreprise. La présence de ces animaux d'une part, et le stockage des sacs de graines (objets de ce commerce), attiraient de nombreux rats.

 

 

 

 

 

Textes et documents photo, composition :
Monique Bonavia-Michelet

Editeur : "La Butte Bompard"
Reproduction, même partielle non autorisée sans l'accord des auteurs.