Les écoles : historique PDF Imprimer
Les écoles

En 1870 l'école d'Endoume comprend deux parties bien distinctes : le logement personnel des maîtres et les salles de classe. Ces dernières sont convenablement installées dans un bâtiment neuf. Il n'en est pas de même pour le logement du personnel que les instituteurs ne peuvent plus habiter ; un rapport a été demandé à l'architecte de la ville. L'exécution du projet de reconstruction auquel s'est arrêté Mr Espérandieu en exigerait une dépense de 20500 F. En attendant qu'il soit mis à exécution, la ville a loué à proximité de l'école une maison pour le logement des frères.

 

Jean Baptiste de la Salle crée les Frères des Ecoles Chrétiennes en 1680. Dans leurs écoles les Frères substituent le français au latin pour l'apprentissage de la lecture, résolvent le problème de la diversité des livres (religieux) par l'usage de tableaux muraux et remplacent la méthode individuelle (où chaque élève vient apprendre à lire à côté du maître le livre ou le manuscrit qu'il a apporté tandis que ses camarades sont livrés à eux-mêmes), par  la méthode simultanée.




Ouverture d'une école privée

Le 14 octobre 1842, Antoine Arnoult, instituteur privé, né le 4 avril 1820, muni du Brevet Elémentaire, déclare vouloir ouvrir une école avec 40 élèves à Endoume. Cette école signalée "naissante" en 1849, reçoit 25 élèves ; l'instituteur y pratique la méthode d'enseignement simultané (exigée pour le brevet de capacité du second degré au début du 19°siècle) : la classe est divisée en petits groupes apprenant chacun son tour la lecture, l'écriture et les premières opérations sur les chiffres, sous la direction du maître ou d'un élève plus expérimenté.



Ecole laïque privée d'Endoume, (48 rue Charras)

    Note : pour situer l'emplacement du 48 rue Charras en 1866, il faut le comparer à celui de l'établissement de bains voisins, les bains Bernardaux qui sont alors au 42. Devenus les bains Bazerques en 1906, ils sont numérotés 126. on peut en déduire que l'école était à l'emplacement du 130 actuel.

 

- 12 tables à écrire de 3,50 m de long

- 10 bancs à tablettes

- 1 tableau de démonstration de 2m2

- 2 tableaux de démonstration de 1,5m2

- 2 sièges pour professeurs

- 48 encriers en plomb

- 1 armoire en menuiserie

 



L'état récapitulatif du mobilier des écoles, daté du 7 mars 1863, décrit le mobilier de l'école de la rue Charras conforme en tout point aux modèles adoptés.

Les instituteurs de cette école suivent-ils les conseils prodigués par le manuel "Conduite des Ecoles chrétiennes" en faisant gravir douze niveaux progressifs d'apprentissage de l'écriture aux élèves ? Leur  apprennent-ils à tailler leurs plumes d'oie ? On ne peut que l'imaginer.

Le 29 mars 1882, Gilly François, instituteur congréganiste fait une déclaration d'ouverture d'une école libre à la rue Charras d'Endoume. Le 16 août 1882, c'est Mercier Louis, instituteur libre qui dépose une demande (ci-contre) pour la même école et en obtient la direction, Carrier Eugène étant son adjoint.
Cette école est présente en 1888 dans une liste énumérant les instituteurs laïques privés, avec Abinal Fortuné, directeur, aidé de Carrier Eugène et Moissonet. En 1890. Abinal F est toujours directeur, Meffe P et Meissenet G professeurs.
1900, les noms des Frères réapparaissent : Philogène Bonnet frère directeur, Moisson A 2° adjoint et J Gras frère instituteur.
De 1900 à 1906, le 130 rue Charras (ex 48) est une annexe de l'école, 3 rue du vallon des Auffes.