Paroisses et patronages PDF Imprimer




L'Église d'Endoume fut érigée en 1842 par Mgr Eugène de Mazenod,
au milieu des guinguettes et des cabanons.


LA CROIX DE ST EUGÈNE

Au XIX°s  une croix était plantée devant l'école des Frères, sur un petit tertre entouré de vignes, appelé alors Place de la Croix, (aujourd'hui place St Eugène). Pour une raison inconnue, elle fut déplacée devant l'église en 1910 (photo ci-contre) où elle n'a pas résisté aux intempéries. Etait-elle le souvenir d'une mission ?


L'image ci-dessus a été donnée aux paroissiens de St Cassien en souvenir de la "mission" prêchée du 11 octobre au 1° novembre 1931.
La prière inscrite au verso donne un crédit de 40 jours d'indulgence.
A l'origine les prières publiques abrégeaient le temps d'excommunication des pêcheurs. La pénitence publique a disparu, les indulgences ont perduré.


PETITE HISTOIRE DU 211 RUE D'ENDOUME

En 1830, Joseph Etienne, propriétaire sur la rue d'Endoume, fabrique des futailles et vend du bois. Plus tard, il fait rajouter des bâtiments, côté couchant, pour son nouveau commerce de salaisons : l'atelier de fabrication se trouve dans l'actuelle chapelle, le premier étage servant au séchage des conserves. A la mort du "saussissaïre" -1881- ses fils héritent du commerce qu'ils transforment bientôt en salles de bal. "Le Cercle Mireille" fonctionne les samedis et dimanches et, selon leurs moyens financiers, les danseurs ont droit à l'étage (l'élite) ou au rez-de-chaussée (le bas peuple).

A l'époque, chaque bar du quartier a son bal et le cercle Mireille ne résiste pas longtemps à la concurrence.

La famille Baudouin-Gounelle qui en hérite n'apprécie pas les bals populaires et met le local à la disposition de la paroisse. Aménagée au rez-de-chaussée, la chapelle de N D Auxiliatrice est offerte aux salésiens qui ne viennent pas. Vers 1892, les capucins y installent leur procure et assurent le service religieux dans la chapelle jusqu'à leur expulsion en 1902.

En 1904, la cour de l'œuvre a besoin de travaux; l'abbé Gennari, nouveau directeur, aidé de quelques jeunes, la débarrasse des écueils calcaires qui l'encombrent, puis transforme le hangar en théâtre. Lorsque le domaine Rossi, mitoyen, est morcelé, l'abbé achète la parcelle qui prolonge la cour côté sud, augmentant ainsi l'aire de jeu d'un tiers. Jusqu'à sa mobilisation, en 1914, l'abbé met toute son énergie dans l'amélioration de la cour : il fait apporter des déblais pour mettre à niveau le terrain en pente, envisage la construction d'un préau et multiplie les démarches pour l'obtention de dons. Son projet se concrétise juste avant la guerre.

En 1920, Mme Baudouin, grande bienfaitrice de l'Œuvre pense qu'il faut en assurer l'avenir ; en accord avec son gendre, le comte de Villechaise (propriétaire du château Valmer) elle offre les locaux à la congrégation sous forme d'une société civile, ce que supporte difficilement le nouveau curé de St. Eugène, l'abbé Pellenc.