Les services publics PDF Imprimer

 

Santé publique

Dans l'indicateur marseillais, le corps médical est représenté dans le quartier par des sages-femmes.
1855 : E Comte, 230 rue d'Endoume.
1865 : Baptistine Feraud, sur la place St Eugène.
           Mme Etienne née Roux, 12 ch d'Endoume, après la Croix.
1891 : Mme Boyer, 227 rue d'Endoume et encore Mme E Comte au 230.
1920 : Mme Fontanon, 29 bd Bompard.
           Mme Croese, 227 rue d'Endoume et J Boyer au 239.
           Mme Antoni, au 242 rue d'Endoume
          ainsi que Mme Raymond, masseuse.

 

Les médecins

En 1865, le service médical du 1° arr. (Catalan, Endoume, N D, Roucas) est au 82 rue d'Endoume, cabinet du Dr Bayle.
En 1891, le médecin le plus proche est Bagarry, 97 ch d'Endoume.
Figurent dans l'indicateur de 1920 :
    D Tasso, 229 rue d'Endoume (depuis 1897).
    Fr. Granier, 232 rue d'Endoume
1921 : J Cotte, Av Jh Etienne

 


Ici, coton et gaze achetés en gros sont ensachés pour les pharmacies.

 

Les pharmacies
1920 : Feraud, 2 bd Bompard et Beraud Antoine, 223 rued'Endoume.


Cabinet dentaire 1931 : Maria, 1 rue Perlet.


Le dispensaire d'Endoume s'ouvre en 1935, mais a aussi existé un centre de soins au vallon de l'Oriol, 20 (à côté de l'église, là où œuvra par la suite, un forgeron).

 

Avant la guerre de 14-18, M. Carle désire que sa maison profite à des enfants. Le "château" ainsi offert à l'Association des Dames Françaises devient un hôpital pour enfants déshérités. L'armée le réquisitionne et en fait un centre de formation paramilitaire en 1939, puis une école d'infirmières coloniales en 1941. En 1949, après des transformations, un centre antituberculeux y prend place.

 

 



Une nouvelle orientation en 1973, toujours dans l'esprit de M. Carle, transforme le "château" en foyer pour enfants infirmes cérébraux-moteurs et ce, pendant une vingtaine d'années. La propriété est ensuite vendue, la pinède cède la place au béton.

Sur la Corniche, un autre généreux donateur, Jean Martin, crée en 1903 dans sa propriété, un sanatorium hélio-marin pour enfants. Légué aux Hospices civils en 1920, l'établissement poursuit cette vocation sanitaire jusqu'en 1977 ; il abrite désormais des services de l'Assistance Publique.